LE GRAND PARLER AUROCHS
OU L’ÉPOPÉE DE LA CONSTELLATION DU TAUREAU
Oratorio profane pour narrateur et coblaformation instrumentale catalane constituée de onze musiciens :
hautbois traditionnels, cuivres, flûte / tambourin et contrbasse
décliné en deux autres versions :
- conteur et accordéon de concert
- conteur seul
Conception et texte : Clément Riot
Composition musicale : Roland Besson
Commande : festival “Aujourd’hui musiques” 2009 création avec la Cobla Mil.lenaria, le 9 novembre à l’auditorium John Cage du CNR Perpignan-Méditerranée
Durée : 1h15
Scénographie et effectif : 12 musiciens (11 instrumentistes) et un conteur (micro casque HF); les déplacements et l’organisation spatiale de la Cobla et du narrateur symbolisant et rythmant les étapes de l’épopée
Le Livret est inspiré de mythes ibériques, méditerranéens et universels détournés, modifiés, réinterprétés, voire totalement inventés, et tissés entre eux pour former un récit mythique apocryphe mais néanmoins vraisemblablement véridique, en tout cas véritablement mythique, et somme toute plausible.
Le Travailleur catalan,
n°3341,13-19 novembre 2009, Yvette Lucas,
“[...] Cette création mondiale, fruit conjugué de l’inventivité de Clément Riot et du compositeur Roland Besson, portée avec fougue et ferveur par les instrumentistes de la cobla, mérite de faire un beau chemin et de ravir de nombreux auditeurs, comme nous l’avons été nous-mêmes.”
︎ dossier de presse complet
Composition musicale : Roland Besson
Commande : festival “Aujourd’hui musiques” 2009 création avec la Cobla Mil.lenaria, le 9 novembre à l’auditorium John Cage du CNR Perpignan-Méditerranée
Durée : 1h15
Scénographie et effectif : 12 musiciens (11 instrumentistes) et un conteur (micro casque HF); les déplacements et l’organisation spatiale de la Cobla et du narrateur symbolisant et rythmant les étapes de l’épopée
Le Livret est inspiré de mythes ibériques, méditerranéens et universels détournés, modifiés, réinterprétés, voire totalement inventés, et tissés entre eux pour former un récit mythique apocryphe mais néanmoins vraisemblablement véridique, en tout cas véritablement mythique, et somme toute plausible.
Le Travailleur catalan,
n°3341,13-19 novembre 2009, Yvette Lucas,
“[...] Cette création mondiale, fruit conjugué de l’inventivité de Clément Riot et du compositeur Roland Besson, portée avec fougue et ferveur par les instrumentistes de la cobla, mérite de faire un beau chemin et de ravir de nombreux auditeurs, comme nous l’avons été nous-mêmes.”
︎ dossier de presse complet
Le Livret est inspiré de mythes ibériques, méditerranéens et universels détournés, modifiés, réinterprétés, voire totalement inventés, et tissés entre eux pour former un récit mythique apocryphe mais néanmoins vraisemblablement véridique, en tout cas véritablement mythique, et somme toute plausible.
Inventé donc au double sens du terme : imaginé bien sûr, mais, dans le même temps, créé ou découvert à partir d’éléments pratiquement tous préexistantes; inventions, comme on le dit pour celui qui découvre les lois d’un phénomène jusque-là inexpliqué, ou de l’inventeur d’une grotte restée jusqu’alors inconnue.
Dans le même temps, chacun pourra reconnaître, ou croire reconnaître – peu ou prou c’est selon – des éléments connus de tous. Hormis en effet quelques détails ou épisodes inventés, recréés de toutes pièces, lorsqu’il était par trop évident que c’étaient des éléments disparus, manquants et nécessaires à la recomposition de l’ensemble du puzzle pour que la fresque fut enfin complète, tout ici appartient au patrimoine commun éparpillé aux quatre coins des mémoires dispersées de l’humanité: tout sauf la cohérence générale, le sens, de cette épopée qui s’était perdue...
Inventé donc au double sens du terme : imaginé bien sûr, mais, dans le même temps, créé ou découvert à partir d’éléments pratiquement tous préexistantes; inventions, comme on le dit pour celui qui découvre les lois d’un phénomène jusque-là inexpliqué, ou de l’inventeur d’une grotte restée jusqu’alors inconnue.
Dans le même temps, chacun pourra reconnaître, ou croire reconnaître – peu ou prou c’est selon – des éléments connus de tous. Hormis en effet quelques détails ou épisodes inventés, recréés de toutes pièces, lorsqu’il était par trop évident que c’étaient des éléments disparus, manquants et nécessaires à la recomposition de l’ensemble du puzzle pour que la fresque fut enfin complète, tout ici appartient au patrimoine commun éparpillé aux quatre coins des mémoires dispersées de l’humanité: tout sauf la cohérence générale, le sens, de cette épopée qui s’était perdue...
L’auditeur n’aura pas à se soucier des sources précises, des auteurs, archéologues et découvreurs de ce monde perdu: seul comptera pour lui ce qui résonnera encore aujourd’hui à ses oreilles d’homme moderne, d’homme de toujours, ce qu’il gardera pour le transmettre à son tour... Car, comme chacun sait, les contes, les mythes et leur univers sonore, ont surtout besoin de bouches et d’oreilles pour vivre : ils ne s’écrivent pas, ou alors, c’est un pis-aller.
En forme d’excuse, de justification et d’hommage, c’est tout un, nous ne ferons que citer, cette fois explicitement, L’Iliade où est évoqué, au chant VI, à propos des hommes ce qui peut aussi bien, selon nous, s’appliquer à leurs créations collectives depuis toujours, mythes, légendes, épopées : « Pourquoi nous demander notre origine ? Les générations des hommes sont comme celles des feuilles. Le vent jette les feuilles à terre, mais la féconde forêt en produit d’autres, et la saison du printemps revient ; de même la race des humains naît et passe. »
Pour être musicalement en harmonie avec notre propos, dès le début, deux possibilités complémentaires furent d’emblée envisagées :
En forme d’excuse, de justification et d’hommage, c’est tout un, nous ne ferons que citer, cette fois explicitement, L’Iliade où est évoqué, au chant VI, à propos des hommes ce qui peut aussi bien, selon nous, s’appliquer à leurs créations collectives depuis toujours, mythes, légendes, épopées : « Pourquoi nous demander notre origine ? Les générations des hommes sont comme celles des feuilles. Le vent jette les feuilles à terre, mais la féconde forêt en produit d’autres, et la saison du printemps revient ; de même la race des humains naît et passe. »
Pour être musicalement en harmonie avec notre propos, dès le début, deux possibilités complémentaires furent d’emblée envisagées :
a) Pour la création, le choix de la Cobla (formation instrumentale catalane constituée de onze musiciens : hautbois traditionnels, cuivres, flûte / tambourin et contrebasse) s’est imposée à notre imagination sonore comme une évidence, l’ensemble le plus à même d’entrer en cohérence avec l’argument de notre programme:
- Formation instrumentale méditerranéenne, solaire, liée aux festivités de plein air (danses, rassemblements mais aussi manifestations taurines et autres)
- Formation à la palette sonore variée, tant en puissance (des tutti aux solos, du violent au plaintif,....) qu’en couleurs par la richesse des timbres disponibles.
A ces raisons, qui à elles seules suffiraient à justifier notre choix, il faut encore en ajouter une autre que nous pouvons décliner en deux temps :
- Comme tout corps vivant, c’est un truisme de le rappeler, une culture ne reste vivace que si elle bouge, de ses vieilles racines jusqu’à ses bourgeons et rejetons printaniers, aussi nous souhaitons offrir, après quelques autres, à cet instrument collectif qu’est la Cobla un répertoire neuf pour elle, dans son écriture comme dans sa forme et son utilisation ;
- Si la forme « Voix parlée et ensemble instrumental », hormis quelques œuvres mythiques (Pierre et le loup, Histoire du soldat) est peu courante, et même rare, marier en plus la fragilité de la voix parlée avec la force de l’énoncé qui fait sens, à la puissance sonore et aux nuances de la Cobla nous semblait un double défi tout à la fois stimulant et nourrissant.
La musique sous-tend par moments le récit « en temps réel », au moyen d’instruments isolés ou en effectif réduit, tissant alors un contrepoint, avec la voix du narrateur comme instrument principal. En d’autres instants, la cobla dans son intégrité - avec, quand il le faut, toute sa puissance - prolonge la parole pour illustrer ces mythes immémoriaux de ses couleurs chaudes et rugueuses. Les voix – articulées ou non – et les corps des onze musiciens sont également un élément important du “bestiaire sonore “ de cette éppée, tout autant que leurs déplacements rythmant et symbolisant l’action en cours.
• Création de la version pour Cobla à Perpignan, Festival Aujourd’hui Musiques, auditorium John Cage, 9 novembre 2009 (commande du Festival), cobla Mil.lenaria
“[...] Cette création mondiale, fruit conjugué de l’inventivité de Clément Riot et du compositeur Roland Besson, portée avec fougue et ferveur par les instrumentistes de la cobla, mérite de faire un beau chemin et de ravir de nombreux auditeurs, comme nous l’avons été nous-mêmes.”
Yvette Lucas, Le Travailleur catalan, n°3341,13-19 novembre 2009
- Formation instrumentale méditerranéenne, solaire, liée aux festivités de plein air (danses, rassemblements mais aussi manifestations taurines et autres)
- Formation à la palette sonore variée, tant en puissance (des tutti aux solos, du violent au plaintif,....) qu’en couleurs par la richesse des timbres disponibles.
A ces raisons, qui à elles seules suffiraient à justifier notre choix, il faut encore en ajouter une autre que nous pouvons décliner en deux temps :
- Comme tout corps vivant, c’est un truisme de le rappeler, une culture ne reste vivace que si elle bouge, de ses vieilles racines jusqu’à ses bourgeons et rejetons printaniers, aussi nous souhaitons offrir, après quelques autres, à cet instrument collectif qu’est la Cobla un répertoire neuf pour elle, dans son écriture comme dans sa forme et son utilisation ;
- Si la forme « Voix parlée et ensemble instrumental », hormis quelques œuvres mythiques (Pierre et le loup, Histoire du soldat) est peu courante, et même rare, marier en plus la fragilité de la voix parlée avec la force de l’énoncé qui fait sens, à la puissance sonore et aux nuances de la Cobla nous semblait un double défi tout à la fois stimulant et nourrissant.
La musique sous-tend par moments le récit « en temps réel », au moyen d’instruments isolés ou en effectif réduit, tissant alors un contrepoint, avec la voix du narrateur comme instrument principal. En d’autres instants, la cobla dans son intégrité - avec, quand il le faut, toute sa puissance - prolonge la parole pour illustrer ces mythes immémoriaux de ses couleurs chaudes et rugueuses. Les voix – articulées ou non – et les corps des onze musiciens sont également un élément important du “bestiaire sonore “ de cette éppée, tout autant que leurs déplacements rythmant et symbolisant l’action en cours.
• Création de la version pour Cobla à Perpignan, Festival Aujourd’hui Musiques, auditorium John Cage, 9 novembre 2009 (commande du Festival), cobla Mil.lenaria
“[...] Cette création mondiale, fruit conjugué de l’inventivité de Clément Riot et du compositeur Roland Besson, portée avec fougue et ferveur par les instrumentistes de la cobla, mérite de faire un beau chemin et de ravir de nombreux auditeurs, comme nous l’avons été nous-mêmes.”
Yvette Lucas, Le Travailleur catalan, n°3341,13-19 novembre 2009
b) L’accordéon de concert
C’est dans le même esprit, et avec la même exigence, qu’existe parallèlement une version plus légère et intime pour conteur et accordéon intitulée « L’épopée de la Constellation du taureau Ou le Grand-Parler Aurochs » appelée à se rendre là où, de toute évidence, la cobla ne peut entrer.
Avec cette version "légère", l'accordéon chromatique se substitue naturellement à l’ensemble catalan : instrument à vent – et même à anches comme les instruments du premier rang de la Cobla dont il peut aussi évoquer la justesse relative, imiter le timbre et la couleur - instrument polyphonique aux possibilités démultipliées par les nombreux registres (l’orgue du pauvre a-t-on dit longtemps), le souffle du soufflet, les bruits “parasites” de sa mécanique (touches, registres) offrent également de nombreuses possibilités d’appropriations bruitistes et musicales, sans oublier sa mobilité, qui, entre les bras d’un musicien joueur devient un élément scénique à part entière.
Par ailleurs, la quasi-universalité de son implantation géographique depuis son apparition permet d'établir des relations - conscientes ou indirectes - avec les cultures populaires, méditerranéennes, tout comme avec l'exil.
Comme dans la version pour l’ensemble instrumental catalan, ici aussi, la musique sous-tend par moments le récit "en temps réel", utilisant les registres légers de l'accordéon - ou encore des effets de sons concrets - tissant alors un contrepoint avec la voix du narrateur.
En d'autres instants, l'instrument, utilisant toute sa puissance, prolonge la parole pour illustrer ces mythes immémoriaux de ses couleurs chaudes, déchirantes, violentes ou plaintives
Enfin, la voix du musicien - articulée ou non - est également un élément important du "bestiaire sonore" de cette épopée.
Tandis qu’une scénographie sobre et dépouillée de 12 sculptures/totems vient remplacer les 12 musiciens de la Cobla; figures manipulées à vue par le conteur elles symbolisent les déplacements de l’action tout en évoquant la constellation du Taureau, point d’orgue de cette épopée.
• Création de la version pour accordéon, Festival “Visages de la Méditerranée”. Palau-del-Vidre, le 2 juillet 2011, avec Virgile Goller accordéon, puis “Perpignan en scène”,...
“[...]Cette re-visite de l’histoire, si personnelle, où le poète finit par étouffer l’historien, où la poésie prend le pas sur le mythe est novatrice. Débuter les deux pieds ancrés dans les traces fossilisées de l’aurochs de Lascaux pour finir le regard planté dans une constellation d’hiver tient du tour de force. Ce spectacle qui s’appuie sur les fondations de nos civilisations touche à l’universel. Et si les aurochs c’était les hommes...[...]”.
Christian Sournia, Le Travailleur catalan, n°3421, 15-21 juillet 2011.
C’est dans le même esprit, et avec la même exigence, qu’existe parallèlement une version plus légère et intime pour conteur et accordéon intitulée « L’épopée de la Constellation du taureau Ou le Grand-Parler Aurochs » appelée à se rendre là où, de toute évidence, la cobla ne peut entrer.
Avec cette version "légère", l'accordéon chromatique se substitue naturellement à l’ensemble catalan : instrument à vent – et même à anches comme les instruments du premier rang de la Cobla dont il peut aussi évoquer la justesse relative, imiter le timbre et la couleur - instrument polyphonique aux possibilités démultipliées par les nombreux registres (l’orgue du pauvre a-t-on dit longtemps), le souffle du soufflet, les bruits “parasites” de sa mécanique (touches, registres) offrent également de nombreuses possibilités d’appropriations bruitistes et musicales, sans oublier sa mobilité, qui, entre les bras d’un musicien joueur devient un élément scénique à part entière.
Par ailleurs, la quasi-universalité de son implantation géographique depuis son apparition permet d'établir des relations - conscientes ou indirectes - avec les cultures populaires, méditerranéennes, tout comme avec l'exil.
Comme dans la version pour l’ensemble instrumental catalan, ici aussi, la musique sous-tend par moments le récit "en temps réel", utilisant les registres légers de l'accordéon - ou encore des effets de sons concrets - tissant alors un contrepoint avec la voix du narrateur.
En d'autres instants, l'instrument, utilisant toute sa puissance, prolonge la parole pour illustrer ces mythes immémoriaux de ses couleurs chaudes, déchirantes, violentes ou plaintives
Enfin, la voix du musicien - articulée ou non - est également un élément important du "bestiaire sonore" de cette épopée.
Tandis qu’une scénographie sobre et dépouillée de 12 sculptures/totems vient remplacer les 12 musiciens de la Cobla; figures manipulées à vue par le conteur elles symbolisent les déplacements de l’action tout en évoquant la constellation du Taureau, point d’orgue de cette épopée.
• Création de la version pour accordéon, Festival “Visages de la Méditerranée”. Palau-del-Vidre, le 2 juillet 2011, avec Virgile Goller accordéon, puis “Perpignan en scène”,...
“[...]Cette re-visite de l’histoire, si personnelle, où le poète finit par étouffer l’historien, où la poésie prend le pas sur le mythe est novatrice. Débuter les deux pieds ancrés dans les traces fossilisées de l’aurochs de Lascaux pour finir le regard planté dans une constellation d’hiver tient du tour de force. Ce spectacle qui s’appuie sur les fondations de nos civilisations touche à l’universel. Et si les aurochs c’était les hommes...[...]”.
Christian Sournia, Le Travailleur catalan, n°3421, 15-21 juillet 2011.
Clément Riot
66000 - Perpignan - France
clement.riot@yahoo.fr
contact@clement-riot.com
00 33 (0)468 51 78 34
Site géré par Clément RIOT lui même - Hébergement & template par Cargo Collective avec les ajustements de Jeanne Riot - Site www.mondoral.org
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