L’ÉCHIQUIER DES SÉDUCTIONS

Joute amoureuse, sonore et verbale
pour un conteur seul ou avec composition acousmatique : pour un conteur et  8 haut-parleurs

Un homme et une femme, conteurs tous deux ;
entre eux un rapport de force et de séduction s’installe autour d’un échiquier et prend la forme d’une joute verbale sur le thème de la parole et des histoires (origine, circulation, rôle …); chaque personnage interpelle et défie l’autre qui lui répond par un conte, fable, historiette ou parabole, dans un jeu de miroirs et de mise en abîme. La joute est structurée comme une partie d’échecs : une pièce de l’adversaire est enlevée à chaque répartie de l’un des deux protagonistes jusqu’à épuisement des deux rangées de pions.

L’homme et la femme sont alors à égalité ; l’histoire pourrait s’arrêter là (1h10) ou, si le public le décide... la joute continue, la partie s’accélère, les figures sont prises par paires (Tours, Cavaliers, fous) jusqu’à ce qu’il ne reste plus sur l’échiquier qu’un Roi noir et une Reine Blanche … fin de partie (1h25). Qui est vainqueur ? La femme assurément… mais l’homme n’aurait-il pas aussi tout à gagner à cette  défaite ? Hommage à Shéhérazade, au conte et à la parole, aux femmes, et, finalement, aux deux moitiés du ciel... 

Le Travailleur Catalan
n°3453, 17-23 mars 2012, Yvette Lucas
“[...] C’est donc une joute amoureuse sonore et verbale que nous sommes invités à écouter. Côté parole, c’est un jeu incessant autour des mots : énigmes, jeux de mots, évocation de contes fantastiques comme celui du serpent qui détient la parole obscure (à ne jamais dévoiler sous peine de mort), métaphores, détours verbaux qui tiennent l’adversaire en haleine, tout ceci en forme de défis multipliés, de proximité et d’évitements et d’un incessant jeu avec la mort, condition ultime de la beauté des contes…
Ceci soutenu, harmonisé, avec une bande-son remarquablement travaillée où se mêlent en un subtil équilibre des enregistrements de musique instrumentale et des créations numériques.
C’est dans cette délicate répartition des rôles entre le conteur et la musique qu’on reconnaît l’art de Clément Riot : tantôt les deux éléments jouent ensemble, tantôt prenant le relais du foisonnement des mots, la musique se déploie seule, intimement accordée à la trêve ainsi créée. Le récit du conteur solitaire, à la voix si justement mesurée, est ponctué du déplacement des pièces de l’échiquier dont la transparence colorée fait naître des jeux de lumière habilement déployés [...]”

Mise en scène
La joute est structurée comme une partie d’échecs : une pièce de l’adversaire est enlevée à chaque répartie de l’un des deux protagonistes jusqu’à épuisement des deux rangées de pions. L’homme et la femme sont alors à égalité ; l’histoire pourrait s’arrêter là (1h10) ou, si le public le décide... la joute continue, la partie s’accélère, les figures sont prises par paires (Tours, Cavaliers, fous) jusqu’à ce qu’il ne reste plus sur l’échiquier qu’un Roi noir et une Reine Blanche … fin de partie (1h25).
Genre et public
spectacle tout public associant conte et musique acousmatique, public familial
Durée : 1h25


︎ dossier de presse 

︎ ExtraitsExtr 1 sur youtube (début 4’10)
Extr 2 sur youtube (7’23)
Extr 3 sur youtube (2’41)
Extr 4 sur youtube (14’)
Extr 5 sur youtube (1’07)

Conception & Narration, création sonore, spatialisation et scénographie
Clément Riot

Commande
Festival « Prospective XXII » pour son édition 2012, Coproduction GMVL (Groupe des musiques vivantes de Lyon);
Création
Auditorium John Cage, Perpignan, le 9 mars 2012.
Reprise
14° Festival Musique et poésie « Visages de la Méditerranée », Place de Palau-del-vidre (66690), le 29 juin 2013, à la nuit, sur la place de l’Eglise

Version conteur seul

L’ÉCHIQUIER DES SÉDUCTIONS Joute amoureuse et verbale autour d’un échiquier

Scénographie
Spectacle sobre (1 conteur, un tabouret haut, une petite table avec un échiquier) et autonome techniquement, pouvant être donné en tout lieu, en intérieur ou extérieur ; selon la jauge et l’espace, nous fournissons une sonorisation de soutien avec micro casque HF pour le conteur et sono Bose L1 (alimentation électrique nécessaire)
Public 
«Tout public », public familial (à partir de 8/9 ans), scolaire (Collège)
Durée 1h15
Conception & Narration
Clément Riot
Commanditaire  
Créé en 2012, à Perpignan, pour le festival «Prospective XXII» comme un opéra de chambre pour un conteur, un grand jeu d’échecs et 8 haut-parleurs, associant conte et musique électro-acoustique; redonné sous cette forme en 2013 pour le festival « Visages de la Méditerranée » à Palau-del-Vidre.
en 2016, repris de manière plus sobre et dépouillé, plus intime pour conteur seul.
version identique quant au contenu. Le conteur, incarnant les deux jouteurs, circule autour d’un véritable petit échiquier, bougeant les pièces au fur et à mesure de la partie; adaptable à tous les lieux
donné à :
centro espagnol de Perpignan,
Festival de conte de Montberon (31140)
« Jours de Théâtre » à Estagel (annulé en 2020, reporté en 2021),…

Un homme, puissant, défie et menace une femme qui, non seulement va lui résister, mais va lui répondre et le défier à son tour, pour finalement le vaincre…  conteurs tous deux, c’est par la parole et le conte que l’homme et la femme vont jouter mais, illustrant un adage bien connu, voulant dominer par la parole, c’est par la parole que l’homme sera vaincu.
Le terrain de jeu, ici, est un véritable échiquier, symbole de stratégie.
L’arme, est le verbe dans toutes ses déclinaisons (devinettes, contes,...)
Le thème imposé, est la parole, le conte, la narration, la mémoire … et c’est donc par des histoires sur les histoires que la joute, le rapport de force et de séduction, s’installe ; dans un jeu de miroirs et de mise en abîme, chaque personnage du conte cadre que constitue cette partie d’échecs, enlève une pièce de la partie adverse à chaque réponse ou nouveau défi… jusqu’à épuisement de la rangée de pions.

L’homme et la femme sont alors à égalité ; l’histoire peut s’arrêter là (1h) ou, si la joute continue, la partie s’accélère, les figures sont prises par paire (Tours, Cavaliers, Fous) jusqu’à ce qu’il ne reste plus sur l’échiquier que le Roi noir et la Reine Blanche …  fin de partie (1h20 en tout).

Qui est vainqueur ? La femme assurément… mais l’homme n’aurait-il pas aussi tout à gagner à cette  défaite ?

Cet hommage à Shéhérazade, au conte et à la parole, aux femmes, et, finalement, aux deux moitiés du ciel est incarné par un conteur, seul, avec pour tout bagage un tabouret, une table, un petit échiquier et un répertoire d’histoires sur les histoires : au total 16 histoires tissées entre elles.

Version conteur & électroacoustique

L’ÉCHIQUIER DES SÉDUCTIONS

Joute amoureuse, sonore et verbale autour d’un échiquier, pour un conteur et Dispositif électroacoustique de 8 hauts parleurs

Mise en scène  
Clément Riot

Aide à la Spatialisation du son et à la diffusion multipistes
Cyril Prébet (GMVL, Lyon)Direction scénique & lumières :
Guy Jacquet

Un conteur, seul face à, autour de, et dans l’échiquier, conte et incarne l’histoire ; public et conteur sont entourés  de 8 haut-parleurs. La musique acousmatique, ici spatialisée, art sonore souvent défini aussi comme “cinéma pour l’oreille”  - sons anecdotiques ou abstraits, transformés, mixés selon les techniques du studio – n’est aucunement destinée à illustrer l’histoire mais plutôt à être un partenaire du jeu symbolique (8 cases, 8 pions, 8 haut-parleurs,…) de cette partie et à en accentuer l’étrangeté en ouvrant un espace supplémentaire de rêverie, de liens, d’associations, d’images et d’émotions inattendues.  

Unir, dans ce qu’elles peuvent avoir d’universel et d’atemporel, deux disciplines artistiques, le conte - art ancien, millénaire, sachant être atemporel - et l’acousmatique - art sonore et musical récent, à peine quinquagénaire, mais qui depuis son apparition aime à se mêler aux autres (danse, théâtre, feuilleton radiophonique …) ; ces deux arts, art du récit/art sonore, trop souvent encore cloisonnés et cantonnés à des catégories prédéfinies - entre autres “jeune public” pour l’un ou “musique contemporaine” pour l’autre - veulent ici se fondre en un spectacle “Tout public”, toucher tout un chacun en particulier et donc s’adresser à la sensibilité de tous.